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Les bourses sont au zénith alors que les peuples vivent de plus en plus mal




Nous en sommes là aujourd’hui.


Jean-Claude Gaudin, ex-maire de Marseille, a pratiqué pendant des années une politique visant à se désintéresser des conditions de vie de la majorité de la population, afin de ne pas augmenter les impôts des plus riches, tout en ayant construit 60000 logements, destinés essentiellement à des populations aisées. Il a été condamné dans une affaire d’emplois fictifs, où il a plaidé coupable. Il a aussi subi des investigations pour des soupçons de détournement de fonds publics et recel


Cette politique de désintérêt du peuple est celle que préconise Emmanuel Macron, président de la république française.


L’affaire de l’effondrement des bâtiments de la rue d’Aubagne à Marseille, jugée aujourd’hui 6 ans après les faits, est caractéristique. La mairie a laissé à l’abandon des quartiers entiers de Marseille, jusqu’à la catastrophe. En se vantant de ne pas avoir augmenté les impôts locaux.


Cet entre-soi des gens riches, caractéristique du capitalisme, ne peut mener qu’à une explosion sociale à grande échelle, à commencer par les pays les plus riches comme les États-Unis, l’Europe, le Canada, l’Australie.


« Foin du peuple, vivent les riches », voilà le nouveau slogan des Macron-Gaudin et consorts.


Et, du coup, les nouveaux nazis pointent le bout de leur nez, pour profiter de la situation en détournant l’attention des peuples en colère vers la stigmatisation des migrants, désignés comme responsables de la misère qui s’étend. Les Marine Le Pen, Eric Zemmour, Eric Ciotti, Cyrille Hanouna, Pascal Praud, Mathieu Bock-Coté, Le Figaro, Valeurs actuelles, etc. surfent de manière malsaine sur cette dérive raciste.


Ce n’est pas sans rappeler comment Hitler a pu imposer sa doctrine nazie catastrophique visant à faire place nette au peuple élu, en l’occurrence les aryens, au détriment des « Untermenschen » du monde entier, dont surtout les juifs, les tziganes, les slaves et les africains .


Le marché des bitcoins est caractéristique du parasitisme du capitalisme aujourd’hui. Il est en hausse exponentielle, atteignant le cap faramineux de 70000 $, alors qu’il ne valait, au départ, le 28 novembre 2012, que 12,35 $ ! Et les autres monnaies cryptographiques comme le litcoin ou le altcoin font de même. Ce casino boursier malsain ne peut que mal se finir. Malgré les tentatives de régulation du gendarme boursier américain (la SEC), qui repousse les ETF Bitcoin Spot (paniers boursiers en bitcoins), y compris celles émises par les géants BlackRock et Fidelity.


Les ETF (Exchange Traded Funds) représentent aujourd’hui 10000 milliards de $ en placements, soit 35 % de la gestion des fonds. Existant depuis 28 ans, ces fonds ne cessent de conquérir des épargnants. Faciles d’accès, avec des frais réduits (5 à 10 fois moins que ceux des fonds traditionnels), ils permettent à n’importe quel épargnant d’optimiser son patrimoine, en s’exposant à un panier de titres sans s’épuiser à boursicoter.


Les bitcoins, comme les ETF, varient au gré de la hausse et de la baisse du marché, et comportent donc un risque de perte en capital.


Le halving du bitcoin tous les 4 ans, c’est-à-dire la réduction de moitié de la récompense des mineurs pour la validation des blocs, va avoir lieu le 20 avril 2024, induisant une forte effervescence autour de cet évènement. La chaîne de blocs (blockchain) est, comme le halving, à la base du fonctionnement des bitcoins, avec des blocs limités à 1 Mo, avec des algorithmes de consensus compliqués pour permettre aux mineurs de gagner des bitcoins. Il faut consulter la littérature spécialisée pour comprendre ces mécanismes.


L’effondrement de la cryptomonnaie FTX en novembre 2022, est significatif des risques encourus dans l’utilisation des bitcoins. La société de Sam Bankman-Fried, créée en 2019 et valant 32 milliards de $, a fait faillite, du fait de fraudes (gestion par une société de trading de cryptomonnaies Alameda Research, basée à Hong Kong) , malgré les efforts de redressement de la société repreneuse concurrente Binance, dirigée par Changpeng Zhao. Des centaines de milliers de clients ont été lésés.


Aujourd’hui, la cryptomonnaie concerne 992 milliards de $, dont 408 milliards de $ pour Bitcoin, et 181 milliards de $ pour son principal concurrent Ethereum. Il existe, dans certains pays (comme le Salvador, la République Centrafricaine) des distributeurs automatiques de bitcoins, quand d’autres pays les interdisent (Qatar, Arabie Saoudite, Chine, Égypte Bangladesh). Il y aurait déjà 300 millions d’utilisateurs dans le monde.


Quelques attaques spéculatives criminelles du Bitcoin par de grands acteurs (fonds spéculatifs et/ou gouvernements) ont eu lieu en 2013, 2018 et 2019. Sans effet. Cette monnaie cryptographique, créée en 2009 par Satoshi Nakamoto, qui serait britannique, suit les préceptes de l’École Autrichienne d’économie de Friedrich Hayek, prix Nobel d’économie, dans son livre « Pour une vraie concurrence des monnaies ». Elle a l’avantage d’être non tributaire des aléas des politiques monétaires des États. Elle a l’inconvénient de nécessiter une consommation électrique importante pour résoudre, en moins de 10 minutes, des énigmes mathématiques demandant beaucoup de calculs avec hypothèses, afin d’obtenir, en récompense, un bloc de 1 Mo avec des bitcoins, en tant que démineur. Le halving, qui se terminera en 2140, permet d’éviter une inflation de bitcoins. Les échanges, soumis à de nombreuses contraintes, se font à base de clé publique et clé privée (à ne pas communiquer, sous peine de perdre ses bitcoins).


Le président Macron, pris à la gorge par un déficit public important de 5,5 % en 2024, alors que les accords de Maastricht les limitent à 3 %, cherche à faire des économies sur le dos du peuple. Après les contre-réformes sur les retraites et les migrants, il s’attaque aux chômeurs et aux budgets des régions, départements et communes, et aussi aux hôpitaux et à l’Éducation Nationale. Tout en refusant d’augmenter les impôts des plus riches (impôt sur le capital, impôts sur les sociétés, plafonnement de l’impôt sur le revenu), ce qui constituerait une ligne rouge pour lui .


Tout pour les riches, rien pour le peuple. Avec l’argument que la France est l’un des pays d’Europe les plus taxés. Il envisage même, pour atteindre l’objectif de réduction du déficit de l’État, d’augmenter la TVA, qui est l’impôt le plus injuste et le plus inégalitaire qui soit, puisqu’il frappe de la même manière les riches et les pauvres.


Le « quoiqu’il en coûte » pour calmer la grogne sociale, c’est bien fini. Macron joue son va-tout, n’ayant plus rien à perdre, puisqu’il ne peut plus se représenter à la présidentielle française.


La France se retrouve ainsi au même niveau que lors de la royauté, avec la différence que les nobles ont été remplacés par les riches.


Pour Macron, le petit frère des riches, c’est « Salauds de pauvres », qui ne veulent pas se laisser exploiter, et qui n’attendent rien de la charité, comme disait Coluche.

 
 
 

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